Après le temps des fleurs, le temps des fruits et des…
Nous y voilà, la page électorale est tournée, le gouvernement Fillon II, vient de s’emparer des maroquins.Oh! Bien sur, les députés godillots veulent, malgré leur assise majoritaire, à tout prix un responsable au recul de l’UMP, et aux quelques traitres-supplétifs qui leurs ont volé quelques places. Et le maillon faible est JL Borland. Non rassurez vous je ne vais pas verser de larmes, il a obtenu le rang de ministre d’Erat…
Et si nous y regardons de plus prés, que se cache-t-il derrière ce gouvernement, type vitrine durant la période des soldes, tentant d’appâter le chaland.
Les franchises pour les assurés sociaux sont bien au rendez-vous, 1.5 milliards d’euros d’économies proposées par la Caisse National d’Assurance Maladie (CNAM-TS) dont presque 400 millions à la charge des assurés, bien sur les professionnels de santé, essentiellement libéraux y vont de leur quote-part, leur sort étant sans commune mesure au vu des bienveillants efforts du gouvernement De Villepin en leur faveur). Mais à quoi diable sert notre Cour des Comptes, pourquoi donc son Président, Philippe Seguin s’échine-t-il à vouloir faire œuvre de pédagogie, à moins que touche par la grâce révolutionnaire, il se complaise à miner la bonne volonté de ce gouvernement, n’a-t-il pas annoncé que l’état devait plus d’un milliard à la dite CNAM-TS, au titre de l’aide médicale d’Etat. Et encore passe-t-il par pertes et profits tous les arriérés, depuis 1978. souvenez-vous de ce fameux DMOS (Diverses Mesures d’Ordre Social) dans lequel l’Etat s’exonérait de régler toutes les charges sociales qu’il s’était engager à honorer, pour un montant toutes années confondues de près de 200 Milliard.
La TVA Sociale revient au galop, Fillon n’a pas du avoir le temps d’écouter sa base, notamment un des socles du Gaullisme, le « social » Serge Dassault, lequel dans une interview au journal « La Tribune », a affirmé que la TVA sociale n’est pas « une bonne idée », n’hésitant pas à s’essayer à l’iconoclastie en proposant tout le contraire…comme, par exemple, un prélèvement sur le chiffre d’affaires des entreprises.
Au passage revenons sur le Projet Socialiste, qui porterait en son sein le concept même de TVA Sociale. Dans le projet, sous l’intitulé « aller vers le plein-emploi et refuser la précarité », il est écrit: « nous modifierons les prélèvements sociaux afin qu’ils cessent de pénaliser l’emploi ». « Nous avons réalisé une première étape majeure en 1998 en basculant les cotisations sociales maladie vers la CSG. Nous devons aujourd’hui faire de même pour les cotisations patronales en les calculant sur l’ensemble de la richesse produite et non sur les seuls salaires ».
Donc la seule création prévue était une modification de l’assiette des cotisations sociales, afin de prendre en compte la valeur ajoutée créée par les entreprises et non les seuls salaires.
Je laisserai le soin au frérot de vous parler de la réforme portant autonomie des Universités, lorsqu’il sera revenu de sa réunion avec copains de l’UNEF.
En tout état de cause, le temps des fleurs passant, nous voilà aux temps des fruits, mais question cerise, à eux la douce et bonne pulpe, à nous les noyaux, mais sachez Messieurs Sarkozy et Fillon, que parmi nous figurent quelques bons lanceurs de noyaux
Au passage, revenons sur la TVA sociale, si je vous lis bien, il s’agissait (imparfait) de charger encore un peu plus l’entreprise, via la valeur ajoutée de la dite entreprise, valeur ajoutée vitale, vous en conviendrez, car si pas de valeur ajoutée, pas d’entreprise. Bien vu, les aveugles du feu projet.
Cher Ganesh,
Ne te méprends pas au sujet de mon silence, simplement j’ai un petit voyage d’affaires sur Parisn ce week-end, mais promis dès lundi nous rependrons cette discussion.
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Fred