Désirs d’Avenir, la Rupture, ….télescopage
Une mienne amie, secrétaire d’une section du parti socialiste, fédération du sud-est de la France, a reçu de Ségolène Royal un mel lui assurant ainsi qu’à tous les militants qu’elle n’est en rien responsable de l’annonce, hier soir, en pleine soirée électorale de l’annonce de sa séparation d’avec François Hollande, premier secrétaire du PS.Sans porté un jugement sur les motifs de ce désamour, qui ne regarde, en effet, les intéressés ; et, outre le fait que la défaite des tenants de Sarkozy, Fillon, Devedjan, Besson, Kouchner et consorts, outre le fait que Laurent Fabius était présenté, par les médias comme un des artisans de cette « semi-victoire » des candidats PS, enfin les victorieux..
Nous affirmant n’avoir rien demandé, pour la bonne raison qu’elle n’était pas sans méconnaître les effets néfastes qu’aurait sur nos âmes sensibles le télescopage de cette annonce insidieuse ; tout en nous assurant de son amitié fidéle, elle a la bonté de nous informer, bonté car nous ne lui demandions rien, de nous informer qu’elle donnera quelques explications lundi matin à France Inter.
Sans vouloir être outranciérement insidieuse, j’ai quand quelques interrogations !
Premièrement, l’interview dont elle parle n’a-t-elle pas été effectuée dans son bureau de l’Assemblée Nationale le…………….samedi 16 juin, dans la matinée ! Employer comme temps de conjugaison le futur simple, « je donnerai », au-lieu du passé composé, « j’ai donné » – qui est le temps le plus approprié – n’est-il pas plus insidieux, puisque sous -entendant que l’action est à venir, alors que c’est déjà dans le magnéto de la journaliste et dans le planning des radios.
Deuxièmement, le mel, non, non je ne ferais pas un tel jeu de mot, car il fut envoyé, de la dite Assemblée, le 17 juin à 11h59 pm, soit minuit moins une ce qui semble dire qu’effectivement le coté insidieux est néfastement perturbant, et compris comme tel par l’intéressée. Que la suite qui allait intervenir quelques heures plus tard le serait encore plus si aucune tentative de désamorcé le petit pétard, car en fait la séparation de deux êtres est-elle une « big-one » affaire, quand le sort de millions d’autres se jouent par de là le monde.
Troisièmement, n’eut-il pas été plus simple de ne pas tomber dans un de ces mauvais romans photos, dont on peut voir les publicités sur les « colonnes Maurice », ou à l’étalage des buralistes. D’autant qu’il y à peine un mois on a envoyé du papier bleu à 2 journalistes, alors que très certainement on se livrait, parallèlement, à un entretien, à des fins de publication de « Coulisse d’une défaite » à paraître le 20 juin.
Quatrièmement, pourquoi son entourage actuel, ne lui a-t-il pas fait entrevoir tous les dangers de cette annonce, alors que pendant des mois, elle se vêtait des toilettes de la femme amoureuse, aimante, admirative du père de ses enfants, et que les satanés médias nous susurrent la satanée musique d’une insidieuse question, répétant à l’envie, qu’elle a annoncé s’être séparée de son compagnon… sans préciser depuis combien de mois ! Et donc quoi de plus étonnant que d’autres questions, peut-être plus dérangeantes, ne voient le jour. Et comment empêcher dans le futur que ce télescopage ne revienne comme un boomerang, lors d’une élection, les citoyens se souvenant que pendant des mois la vérité avait été masquée.
Enfin si l’on regarde la signification du mot même « télescopage » on obtient comme l’a écrit Léon Daudet, le rejeton d’Alphonse, « Les vedettes de la politique et du cinéma alternent avec celles de la flibusterie(…)télescopages de chemins de fer et d’automobiles »
Avouez que mêler, à Melle, vedettes de la politique avec celles de la flibusterie et enchaîner sur de terribles télescopages entre chemin de fer et automobile est d’une force inouïe, surtout que nous sommes, là, en 1936, l’année des congés payés, du front popu..
Quelques 70 années plus tard l’excellence est aux Désirs d’Avenir se résumant à la Rupture. Quel télescopage entre prospects politiques qui ont animé ces derniers mois de nos vies citoyennes !
Barrigoulette
Si vous êtes lectrices ou lecteurs du « Caneton », vous connaissez sûrement Sylvie Noachovitch, pour ses déclarations sur ces tendances personnelles, mais certainement vous allez la découvrir en vrai, vrai de vrai, si, si je vous dit…Calice, c’te caillou(1) certains caldoches(2) la trouvent bin bétail(3), barré en papaye(4) (les mêmes mots dans le midi existent, mais sont limites plus grossiers), mais p’tre bin fin canard(5), diraient mes amis de la Kanakie..
Je plains le pov’ bon zor(6), preneur de son, ki se fait bombardé(7) tout du long !
Et dire qu’il se dit dans le microcosme politique, on ne peut plus sérieusement, qu’elle va faire bounane(8) Dominique Strauss-Khan.
http://www.dailymotion.com/video/QnmoEm0n6iiaIg0Dr
Appel de Sylvie Noachovitch aux électeurs
envoyé par hdb_blog
Traduction
(1) jolie fille ; (2) calédoniens d’origine européenne; (3) brutale ; (4) perdre le bon sens ; (5) ivre ; (6) vient de zor ou zoreil, terme méprisant pour désigner les métros, pardon les métropolitain, et l’adjectif bon témoigne de la sympathie ; (7) Roué de coups ; (8) Se faire voir ailleurs
Emile revient
Ah ! Si Zola était encore parmi nous, quel nouveau tonitruant « J’accuse » ne lancerait-il pas à la face du ministre Hortefeux, et à ceux qui répètent à l’envie « Ton pays, en l’occurrence la France, tu l’aimes ou tu la quittes». Eh ! Bien en voilà 18, hommes, femmes, peut-être enfants, jeunes ou vieux, qui ne pourront pas dire, à ces «bons» et «grands» hommes, « Votre pays, nous l’aimons ».
Non il ne leur sera plus possible de nous le clamer dans ce fameux serment d’intégration préparé par le faux-nouveau pouvoir, tout simplement parce leurs corps ont été retrouvé par nos petits marins de la frégate « La Motte-Picquet », à 200 milles nautiques au sud de Malte (Eh ! M. le Président nul doute que, lors de ta petite virée, tu ne te serais pas comporté comme ce capitaine, tu aurais refusé d’obéir au diktat de l’affréteur, si tant est qu’il ait eu le même).
Lundi ces 18 là entreront, sans tambour ni trompette dans notre belle rade de Toulon, sur notre sol et l’honneur de notre pays exige, je le dis comme je le pense, qu’ils y reposent en paix.
Exigence aussi de voir mon parti ne plus se voiler la face, ne plus être frileux sur le dossier de l’immigration, et surtout de réfléchir, de proposer des mesures drastiques contre ce fléau que sont ces négriers-trafiquants d’êtres humains, bien au calme sur les rives de la Méditerranée. Car ce faux nouveau pouvoir, à part marteler, avec force coups de menton, démarche martiale, son slogan, qu’a-t-il fait depuis 2002, pour éradiquer cette traite d’êtres humains.
Et nous qu’avons nous porté comme message face au silence entretenu sur le problème, quel a été notre discours, combien de temps contenterons-nous de slogans, sommes-nous toujours « la gauche qui agit ». L’internationalisme c’est aussi cela !
Quant à sa représentation locale je souhaite qu’elle se manifeste autrement que par des mots, après tout son premier secrétaire est aussi Vice-Président de la Région Paca, patron de l’antenne Varoise.
Ce qui m’enrage c’est aussi de ne pas pouvoir physiquement leur rendre hommage puisque l’arsenal de Toulon est terrain militaire, et que moi pauvre « bagnarde », un temps exilée au goulag caldoche, je n’y suis pas en odeur de sainteté.. républicaine, s’entend.
En ces temps de palme d’or.
Eh ! Oui, il ne sera pas dit que Layeule ait jamais rechigné à l’ouvrage (surtout un lundi de Pentecôte), c’est d’ailleurs pour cela que je m’astreins à une règle très stricte, me tenir au courant de l’actualité.
Je pensais que ce Festival de Cinéma, par le clinquant qu’il véhicule, le système marchand dont il se fait le chantre, n’était en rien une école d’éducation populaire, ma spécialité. Mais cette fois je me dois de revoir ma conception des choses, non pas que l’air du temps me gagne, seul, pardon cher Fanfan, il s’agit de ton clone, Dieu et Satan sont des « sociaux-traîtres ».
Venons-en au fait ! Le jury du festival de Cannes a couronné « 4 Mois, 3 semaines et 2 jours » réalisé par Cristian Mungiu. Film qui raconte le sempiternel combat des femmes, ici Roumaines, pour assumer leur liberté de concevoir, seulement lorsqu’elles en ont décidé ainsi, sans passer par les faiseuses d’anges.
D’ailleurs à l’heure où bruissent, dans les couloirs de « Solfé », des rumeurs sur la nécessaire re-fondation des idées, des pratiques… surtout des idées, que le Projet Socialiste n’a pas su ou pu mettre en avant, il serait temps de réfléchir et mettre en valeur des objectifs de luttes, de résistances -appelez cela comme vous le voulez- pourvu qu’ils soient facilement imprègnables par toutes et tous, défendus sans cesse, car économiquement cohérents.
Certes il y a la défense du pouvoir d’achat, par le biais d’une véritable ré-évaluation de la politique salariale. Oui il y a le nécessaire ré-équilibrage des pouvoirs, ou reforme institutionnelle, oui il faut avancer sans relâche nos options quant à une meilleure redistribution des richesses. Mais est-ce là les seules voies à envisager.
Mais me direz-vous quel lien avec ce film primé à Cannes…Les femmes ont de tout temps lutté pour la reconnaissance de droits nouveaux, le droit de vote, l’insoumission au patriarcat, l’égalité homme/femme dans tous les domaines, et l’avortement, objet du film. Il en est un que les différents gouvernements, y compris ceux que nous soutenions, n’ont pas abordé, et qui faciliterait grandement la condition de toutes celles qui travaillent, à savoir, la création de crèches, simplement des crèches d’entreprises.
Ce concept existe et fonctionne plutôt bien dans les pays nordiques, quelques entreprises françaises, trop peu, ont décidé de franchir le pas.
Amplifions ce mouvement, par cette lutte, nous améliorerons notre sort, celui de nos enfants, de certains hommes, aussi.
Amies, amis quel que soit votre statut, aux armes, Résistance.
LouiseM10layeule